Un quartier entier du port de Beyrouth a été ravagé par une terrible déflagration : les maisons sont détruites, les vitres ont volé en éclats et, pour l’heure, plus de cent personnes ont perdu la vie et des milliers sont blessées. La ville est en état d’urgence. Si les causes de ces puissantes détonations n’ont pas encore été clairement établies, le gouvernement libanais évoque des stocks de nitrate d’ammonium comme potentiels déclencheurs de la catastrophe.
Tout se passe comme si le Liban ne pouvait pas trouver de répit. Au cours des dernières années, le pays a déjà fortement souffert de la guerre qui agite son voisin : près d’un million de personnes ont fui la Syrie pour rejoindre le territoire libanais. Cet État du Proche-Orient connaît en outre l’une des crises économiques les plus graves de son histoire contemporaine. L’inflation et le chômage grimpent, les commerces sont vides, et les pannes de courant, récurrentes. De nombreuses personnes vivent dans une grande pauvreté, à laquelle s’ajoutent des tensions sociales et politiques internes.
Avec le soutien de la Chaîne du Bonheur, l’EPER donne depuis plusieurs années une aide humanitaire aux familles réfugiées de la guerre en Syrie et à leurs familles d’accueil au Liban. De plus, dans le cadre de la collaboration avec les Eglises, notre organisation apporte une contribution en faveur de cours de soutien scolaire et d’activités pour les jeunes et les enfants. À l’heure actuelle, l’EPER communique intensément avec ses organisations partenaires à Beyrouth et évalue l’aide humanitaire d’urgence dont les victimes de cet événement dramatique ont besoin.
L’EPER au Liban
Responsable ad interim département communication, siège romand
Anne Geiger De Feo
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