En 2016, l’ouragan Matthew a détruit de vastes régions dans le sud-ouest d’Haïti. Des millions de personnes ont alors perdu leurs moyens de subsistance. Les deux principales sources de revenus des régions rurales, à savoir l’agriculture et l’élevage, ont été en grande partie anéanties. Par conséquent, plus de 2,85 millions de personnes dépendaient de l’aide humanitaire. Le sud du pays et le département de la Grand’Anse ont été les régions les plus touchées. Cela concernait 75% de la population. Après l’ouragan, l’EPER a été l’une des premières organisations à être présente dans les régions montagneuses du département de la Grand’Anse, bien que ses bureaux sur place aient subi d’importantes destructions. Elle a commencé par distribuer des pastilles de purification de l’eau et des semences et a aidé la population à déblayer les voies de passage. Par la suite, les familles les plus vulnérables ont été intégrées au programme « cash for work » pour la remise en état des routes et le dégagement des sources d’eau potable. Ces actions ont aussi permis de relancer l’économie locale. Par ailleurs, les villageois ont été soutenus dans leurs efforts pour relancer la production agricole et poursuivre l’année scolaire pour les enfants. Pour continuer d’apporter à la population ce dont elle a besoin, l’EPER soutient la transition actuelle, qui vise à sortir de l’aide humanitaire pour aller vers une amélioration durable de la prévention des catastrophes pour les groupes de population les plus vulnérables.
Bénéficiaires
Pendant la phase actuelle du projet, 7500 familles des communes de Jérémie, Abricot et Roseaux bénéficient du soutien de l’EPER. La réfection des sources d’eau potable profite à 3000 familles. Huit groupes de producteurs de semences bénéficient des activités du projet. Ils ont en effet fourni des semences de meilleure qualité et en plus grandes quantités, que l’EPER a distribuées dans la région, et sont de ce fait considérées comme une bonne option par les paysans locaux.
Objectifs
Le projet vise à aider les familles de la Grand’Anse les plus touchées par la catastrophe à retrouver des moyens de subsistance sur la durée et à sécuriser l’accès aux sources d’eau potable.