La pandémie met le monde sens dessus dessous
Durant la pandémie de COVID-19, l’Entraide Protestante Suisse (EPER) peut compter sur la forte solidarité de l’ensemble de la population suisse. Ce soutien envers les personnes particulièrement affectées par la pandémie, en Suisse et à l’étranger, se reflète dans les recettes d’exploitation réjouissantes de l’année 2020. En effet, nous enregistrons une forte augmentation des dons, totalisant un montant de CHF 78,8 millions, soit environ CHF 10,4 millions de plus qu’en 2019. Après avoir enregistré une baisse des recettes ces dernières années, associée à une augmentation des dépenses et à une réduction nécessaire des réserves du fonds, le résultat d’exploitation positif, ainsi que la fusion avec « Pain pour le prochain » prévue en 2022, nous permettent d’envisager les défis à venir avec optimisme dans un environnement très concurrentiel. Le rapport annuel qui vient d'être publié, ainsi que le rapport financier détaillé, donne un aperçu intéressant et révélateur de l'engagement de l'EPER au cours de l'années écoulé, qui a été influencé par la pandémie de COVID-19.
Nous vous avons concocté un petit aperçu de ce qui nous a occupés en 2020. Parcourez nos photos et découvrez des récits passionnants autour de nos projets en Suisse et à l’étranger dans cette rétrospective 2020.
L’année dernière, des milliers de personnes ont fait la queue pendant des heures pour obtenir des sacs de denrées alimentaires, notamment à Genève. Dans un pays riche comme la Suisse, ces photos inhabituelles ont choqué l’opinion publique.En 2020, l’EPER a soutenu des personnes migrantes et sans papiers qui se sont retrouvées sans emploi et sans ressources en raison du confinement. Elles ont reçu des bons d’achat alimentaires et bénéficié d’offres de conseil.
Depuis plusieurs dizaines d’années, Haïti et sa population sont régulièrement frappées par des catastrophes dévastatrices. La « perle des Antilles » a notamment fait les frais d’un séisme, d’un ouragan et d’une épidémie de choléra qui ont causé plusieurs dizaines de milliers de morts ainsi que des dégâts matériels considérables. Dans ce contexte, la propagation du coronavirus aurait des répercussions dramatiques pour le pays. Aussi, le bureau de l’EPER en Haïti a réagi très rapidement à la crise sanitaire : dès fin mars 2020, elle instaurait des mesures pour protéger la population du département de la Grand’Anse.
Les Nouveaux Jardins, qui créent des ponts entre personnes par la mise en place de tandems de jardinage, a traversé l’année 2020 d’une manière singulière. Tout en prenant les précautions nécessaires en raison de la pandémie, le déroulement en extérieur de cette activité en a fait une valeur sûre. Dans ce contexte de crise sanitaire inédite, le succès rencontré par le projet rappelle l’importance des choses simples : se rencontrer, cultiver, rire et se nourrir.
Les premiers réfugiés « boat people » venus du Vietnam sont arrivés en Suisse en 1968. A l’époque, l’EPER assumait le mandat de représentation d’œuvre d’entraide : elle jouait le rôle d’observatrice neutre dans le cadre de leur procédure d’asile. Suite à l’entrée en vigueur de la nouvelle loi sur l’asile, ce mandat qui garantissait une procédure d’asile conforme à l’état de droit a pris fin l’année passée. Bilan : mission accomplie.
Projet pilote à l’origine, EPER in-fra est aujourd’hui le plus gros prestataire de cours de langues et d’intégration pour les personnes migrantes dans le canton de Thurgovie. En 2020, le projet du bureau régional de l’EPER en Suisse orientale a fêté ses 20 années d’existence. Aujourd’hui, l’objectif reste le même : l’intégration par la langue. Chaque année, environ 300 personnes participent aux cours.
En Suisse, de nombreuses personnes migrantes souffrent d’isolement social. Elles ont très peu d’occasions de nouer des liens avec la population locale et réciproquement ! HEKS@home entend remédier à cette situation. Dans le cadre d’un stage au sein d’un ménage, les personnes migrantes améliorent leur niveau d’allemand. Quant aux familles suisses, elles peuvent faire garder leurs enfants et sont soulagées dans leurs tâches ménagères.
Depuis plusieurs dizaines d’années, plusieurs millions de Roumaines et de Roumains émigrent en l’Europe occidentale, dans l’espoir d’améliorer leurs conditions de vie. Résultat : les personnes âgées et malades, qui vivent souvent dans une grande précarité, se retrouvent livrées à elles-mêmes. Depuis plusieurs années, l’EPER soutient la fondation Diakonia de l’Eglise réformée de langue hongroise dans la mise en place et le développement d’un service de soins à domicile en Transylvanie, inspiré du modèle suisse.
Le 4 août 2020, une violente détonation secouait Beyrouth, la capitale libanaise. L’onde de choc dévastatrice a ravagé des quartiers entiers sur son passage. En quelques fractions de secondes, des milliers d’habitantes et d’habitants ont perdu leur toit ainsi que tous leurs biens. L’explosion a été causée par du nitrate d’ammonium stocké dans le port de Beyrouth. Quelques jours après la catastrophe, l’EPER fournissait déjà une aide d’urgence en faveur de la population éprouvée.
Au Myanmar, l’agriculture s’est à peine mécanisée, et reste principalement un travail manuel. Face à l’exode rurale persistante, la main d’œuvre se fait rare et les paysannes et les paysans peinent à trouver suffisamment de personnel pour les récoltes. Fondée en 2018, la start-up Tun Yat soutenue par l’EPER vise notamment à améliorer l’accès aux machines agricoles afin d’augmenter l’efficience lors des récoltes.
Depuis plusieurs années, la province du Nord-Kivu, en République démocratique du Congo, est le théâtre de conflits armés d’une grande violence. La population civile est la première victime de cette situation. Dans ces régions difficiles d’accès, fournir une aide d’urgence est une tâche à la fois ardue et risquée. Soutenue par la population, l’EPER réhabilite les routes d’accès de la région pour permettre l’acheminement de biens de première nécessité et la reprise de la production agricole.
In Indien werden Minderheiten stark diskriminiert – auch die Adivasi, Indiens Urbevölkerung. HEKS setzt sich dafür ein, dass ihre Rechte respektiert werden und dass sie ein Leben in Würde führen können. Zum Beispiel konnte das von HEKS gegründete Landrechtsforum «APFLR» Landtitel für über 10'000 Kleinbauernfamilien erkämpfen und den Adivasi den Zugang zu staatlichen Förderprogrammen ermöglichen. Die HEKS-Kampagne 2019 zeigt, wie wichtig Landrechte für die Adivasi sind.
Für ihre erfolgreiche Integration in der Schweiz müssen Geflüchtete etliche Hürden überwinden. Viele von ihnen bemühen sich unermüdlich darum, Anschluss zu finden. Gartenarbeit ist eine sinnvolle Beschäftigung und verhilft diesen Menschen zu einer neuen Alltagsstruktur. Die Nationalrätinnen Aline Trede und Yvonne Feri haben einen Freiwilligeneinsatz in unserem erfolgreichen Integrationsprojekt «HEKS Neue Gärten» geleistet – ein Projekt, das letztes Jahr auch den Berner Sozialpreis gewonnen hat.
Seit 2011 herrscht in Syrien Bürgerkrieg. 12 Millionen Menschen mussten ihr Zuhause verlassen, rund 6 Millionen Menschen sind ins Ausland geflüchtet. Darunter leiden vor allem auch Kinder. Die Nachfrage nach Programmen für Kinder und Jugendliche in Syrien, aber auch im Libanon, ist gross. HEKS unterstützt mit seinen Projekten der kirchlichen Zusammenarbeit Kirchgemeinden, Kinder und deren Familien im Nahen Osten, und schenkt ihnen damit ein wenig Hoffnung in einer schweren Zeit.
In der Demokratischen Republik Kongo hilft HEKS, die Lebensbedingungen von Kleinbauernfamilien zu verbessern. Es werden landwirtschaftliche Kooperativen aufgebaut und gestärkt. Zudem unterstützt HEKS die ProduzentInnen, damit sie verbriefte Landrechte erhalten. Denn ein Stück Land, das sie bebauen können, ist für die meisten Menschen im Kongo die einzige Lebensgrundlage. 2019 konnte HEKS 121 Hektaren Land für 790 Begünstigte sichern, die Hälfte davon sind Frauen.
Die Klima- und Umweltkrise und ihre Folgen beschäftigen die Menschen weltweit stark - auch in der Schweiz. Im September 2019 fand in Bern die erste nationale Klima-Demo statt, an der über 100'000 Menschen teilnahmen und griffige Massnahmen für den Klimaschutz forderten. Auch HEKS setzt sich für den Klimaschutz ein. Denn der Kampf gegen die Klimakatastrophe ist unweigerlich auch ein Kampf um Land- und Nutzungsrechte für lokale und indigene Gemeinschaften im Süden.
2019 hat das Staatssekretariat für Migration (SEM) die Mandate für die Beratung und Rechtsvertretung von Asylsuchenden in den neuen Bundesasylzentren vergeben. HEKS wurde damit beauftragt, ab 1. März 2019 die Beratung und Rechtsvertretung sowie die Dolmetschdienste in den Asylregionen Ostschweiz und Nordwestschweiz zu gewährleisten. HEKS engagiert sich somit weiterhin für den Rechtsschutz für Menschen im Asylverfahren und steht ihnen beratend zur Seite.
Seit 20 Jahren ermöglicht das Projekt «HEKS-Visite» von Langzeitarbeitslosigkeit Betroffenen, wieder im Arbeitsmarkt Fuss zu fassen und einer sinnstiftenden Tätigkeit nachzugehen. Damit erhalten diese Menschen auch wieder Anschluss an die Gesellschaft und eine hoffnungsvolle Lebensperspektive. In den letzten Jahren hat sich das erfolgreiche Integrationsprojekt zum grössten Einzelprojekt der HEKS-Regionalstelle Zürich/Schaffhausen entwickelt.
Naturkatastrophen und bewaffnete Konflikte fordern tausende Menschenleben oder zerstören wichtige Lebensgrundlagen. Menschen müssen fliehen und um ihr Überleben kämpfen. So auch rund 800’000 Angehörige der muslimischen Minderheit der Rohingya, die seit den gewalttätigen Übergriffen des myanmarischen Militärs im August 2017 in Bangladesch in Flüchtlingscamps leben. HEKS leistete auch 2019 Nothilfe im Camp «Jamtoli», in dem 50'000 Menschen Zuflucht gefunden haben.